
Octobre improbable. Après les trombes d'eau du début du mois, la neige sur le "jardin gris" de Bernard.

Surprise à l'aube de ce dimanche matin. La neige attendue dans l'Isère est descendue jusqu'à nous. Une façon comme une autre de célébrer le changement d'heure. Les lianes de la vigne qui étreignent le laurier-tin commencent seulement à briller de leurs feux d'automne.

Les succulentes, qui n'ont pas encore réintégré leur résidence hivernale, exposent fièrement leur parure de pompons blancs.

Vendanges tardives à Séguret ? Gouttes de raisin, de lumière et de neige illuminent la vigne. Encore parée de ses verts atours.

Les feuilles de mûrier, qui depuis des mois nous protègent bravement de l'ardeur du soleil, rencontrent l'air froid. Tout droit venu des lointaines contrées polaires par le couloir du Rhône.

Perles de neige sur le hallier où feuilles de vigne, de laurier-tin et d'érable, unies pour la vie, s'entremêlent gracieusement.

Les olives Verdale, minuscules tout cet été de sécheresse et de canicule, grossissent enfin, faisant espérer une belle récolte. Après la neige !

Le citronnier parviendra-t-il à faire mûrir ses fruits avant l'hibernation ? Quelques jours auparavant, avec une température de 20°, s'épanouissaient encore de délicates fleurs blanches à macules violettes. Qui se trompe de saison ?